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octobre 2009 : Verichip fait savoir
sur son site anglais, en ce moment, qu'elle met à la disposition du
monde entier sa puce qui peut être injectée en même temps que le
vaccin anti-A/H1N1, afin de détecter les gens qui sont atteints par
le virus!
Des élèves équipés de puces pour
pister le virus A/H1N1
Le 15/10/2009
SANTÉ - Qu'y a-t-il de mieux pour un virus, disons au hasard de type
H1N1, qui veut se propager le plus rapidement possible ? Quel est
l'endroit où l'on se touche les uns les autres en permanence, où
l'on se fout de savoir si c'est poli ou pas de postillonner sur son
interlocuteur, où l'on se prête allègrement ses mouchoirs et ses
bonnets ? L'école, bien évidemment (même s'il y avait aussi le stade
de foot en réponse b).
D'où l'idée de plusieurs scientifiques lyonnais de calculer les
probabilités de propagations d'un virus en répertoriant et analysant
tous les contacts des enfants d'une même école entre eux. Durant
deux jours, une équipe de physiciens et médecins ont équipé de puces
électroniques 241 élèves et 10 institutrices d'une école primaire et
enregistrés leurs moindres interactions…
Ces puces, qui sont en fait des badges RFID (permettant la
radio-identification), ont été placés par un cordon sur la poitrine
des enfants, et ont enregistré tous leurs contacts proches.
Suffisamment proches pour être susceptibles de faire passer, donc,
des virus de type H1N1 (mais ça marche pour tout : gastroentérites,
grippes normales…).
Sur un écran, des constellations de points et de vecteurs dessinent
les trajectoires et les impacts des enfants. Bilan : 11.0000
contacts en deux jours. Pour comparaison, un test similaire effectué
récemment lors d'un congrès de 1.200 personnes sur une journée avait
enregistré 15.000 contacts. Ce n'est donc pas un mythe : l'école est
potentiellement un vrai bon bouillon de transmission puisqu'on s'y
frotte nettement plus aux autres qu'ailleurs.
On sait aussi que ni l'âge (les enfants avaient entre 6 et 10 ans),
ni le sexe, ne change quelque chose à la fréquence des contacts. Que
les contacts durent en moyenne 40 secondes. Que seuls 10 à 20%
durent plus d'une minute.
Comme ça, brutes de décodage, ces données peuvent paraitre assez peu
intéressantes. Et pourtant, explique Bruno Lina, le responsable du
Centre national de référence des virus influenza, "on va avoir avec
les résultats définitifs un modèle clair pour voir comment le virus
peut se propager".
Les scientifiques vont pouvoir confronter le modèle mathématiques
établi grâce aux données connues sur la grippe A. Exemple : sur le
risque qu'un contaminé contamine une autre personne (estimé entre
1,2 et 3,5), sur les temps de contacts potentiellement infectants
(plus d'une minute), etc. Cela pourra également permettre de mettre
en place des stratégies de vaccinations, de redéfinir les consignes
de nettoyage des mains, etc.
"La grippe A est un bon prétexte mais on peut étudier avec cela
d'autres maladies infectieuses", explique Philippe Vanhems, du
service d'hygiène hospitalière. Ainsi, un programme similaire va
être lancé aux Hospices civils de Lyon pour mesurer les risques de
propagation des maladies nosocomiales.
Des capteurs vont être installés non seulement sur les personnels,
mais aussi sur les patients, et à des endroits stratégiques comme
par exemple les bouteilles de gel hydro-alcoolique sur les portes.
A la base, ces badges Rfid étaient utilisés par le physicien
Jean-François Pinton, directeur du labo de physique de l'ENS de
Lyon, pour des études sur la dynamique des fluides. Rien à voir avec
la médecine. C'est en discutant avec d'autres scientifiques qu'ils
ont eu l'idée de mettre cet outil de science fondamentale au service
d'une recherche en santé publique. Les résultats définitifs sur les
enfants de l'école lyonnaise seront exploitables d'ici trois mois.
Une puce implantée dans le corps
pour détecter le virus H1N1 : les actions de Verichip bondissent
Le 15/10/2009
Voici une petite histoire intéressante. Elle mérite plus
d'attention.
La société Verichip brevète une micropuce implantable dans le
corps humain et capable de détecter le virus H1N1.
Les actions de VeriChip Corp ont triplées après que l'entreprise
ait annoncé avoir validé une licence exclusive pour deux brevets,
qui permettront de développer des systèmes de détection de virus
chez les humains.
Implantés, en connaissance de cause ou autrement ?
Les brevets, détenus par VeriChip partner Receptors LLC,
concernent des biocapteurs capables de détecter le H1N1 et
d'autres virus, et des menaces biologiques comme le Staphylococcus
aureus, résistant à la methicilline, a déclaré VeriChip dans un
communiqué.
Jsf : Le Staphylococcus aureus se détruit facilement avec l'argent
colloïdal. Avant l'automne, pensez à vous approvisionner en argent
colloïdal (voir un comparatif des marques outre-atlantique) ou
construire votre propre générateur...
Cette technologie s'associera à des dispositifs implantables
d'identification par fréquence radio de VeriChip, dans le but de
développer des systèmes de détection de virus par triage. Le
système de triage fournira de multiples niveaux d'identification —
le premier identifiera l'agent en tant que virus ou non-virus, le
second classifiera le virus et avertira l'utilisateur de la
présence d'un virus lié à une menace pandémique et le troisième
identifiera le pathogène en particulier, selon VeriChip dans livre
blanc publié le 7 mai 2009.
Qu'est-ce que la puce peut faire d'autre ? Que peut-elle
identifier ? Cela peut être assez facilement ajusté après
implantation. Ensuite, qu'est-ce que la puce pourra faire ? De
quoi la puce pourrait informer "l'utilisateur" ? Et qui est
exactement "l'utilisateur" ?
Les actions de VeriChip s'élevaient à 186 pourcent, à $3.28, lundi
en fin d'après-midi dans les échanges du Nasdaq. Elles avaient
atteint un record cette année de $3.43 un peu plus tôt durant
cette même session.
(Source : Penny for your thoughts (blog chaudement recommandé),
trad. jsf, le 21 septembre 09)