On
aurait pu croire les gisements géologiques inépuisables. Mais il
n'en reste pas pour des millénaires, ni même pour des siècles, mais
seulement pour quelques dizaines d'années.
Preuve qu'à cette allure notre civilisation technologique n'est pas
du tout durable sous sa forme actuelle et qu'elle doit évoluer au
plus vite.
Mais nous avons peut-être 50 ans d'avance sur notre temps,
car les ressources ne manifestent encore aucun signe de pénurie !
Ce terrible
échéancier, dont pratiquement
personne n'a entendu parler (mise à part la fin du pétrole), nous
amène à nous interroger sur le fonctionnement inconscient de notre
civilisation qui s'apprête à livrer aux générations futures une
Terre vidée de ses richesses et de sa substance.
Notre planète n'est pas infinie. On le
sait. Ses ressources sont limitées et ne peuvent
satisfaire ad vitam eternam les exigences voraces de milliards
d'êtres humains.
Nous devons anticiper la
pénurie proche des matières premières et, si possible, garder de
ces dernières pour les générations futures, en vivant tout
simplement autrement.
Sinon, demain, des
conflits de toutes sortes risquent d'éclater pour l'accaparement
des gisements énergétiques et métalliques restants. Cela en moins
d'une petite génération !
Si
nous voulons éviter le pire, retroussons nos manches! Une nouvelle
civilisation reste à inventer, ici et maintenant, plus propre, plus
économe, plus respectueuse et dont l'objectif premier soit
réellement le bonheur de tous et non le profit égocentrique de
quelques uns au détriment de tous les autres.
Michel Walter pour terresacree.org le 20 juillet
2008
Copyright libre avec
mention du lien web : https://www.terresacree.org/ressources.htm

Le terrible échéancier qui
ébranle l'homme de la rue, tout cerveau
intelligent
NB : ces dates ne sont que des évaluations. Il ne faut bien
sûr pas les prendre à la lettre
2012 : fin du
terbium
2018 : fin du
hafnium
2021 : fin de
l'argent
2022 : fin de l'antimoine
2023 : fin du
palladium
2025 : fin de
l'or
fin du zinc
fin de l'indium
2028 : fin de
l'étain
2030 : fin du
plomb
fin du
lithium
2038 : fin du tantale
2039 : fin du
cuivre
2040 : fin de
l'uranium
2048 : fin du
nickel
2050 : fin du
pétrole
(Le Pic de Hubbert, risques de chaos mondial,
conférence d'Yves Cochet :
https://www.dailymotion.com/Immodere et son interview sur A2 :
https://www.dailymotion.com/)
2050 :
fin du lithium
2064 : fin du
platine
2072 : fin du gaz
naturel
2087 : fin du
fer
2120 : fin du
cobalt
2139 : fin de
l'aluminium
2158 : fin du charbon
A quand la fin des haricots?
;o)
Mais encore :
2029 : fin de l'indium
2035 : fin de l'hélium
2062 : fin du rhénium
2112 : fin du rhodium
(Source Science et Vie de mai 2012) |
Ces dates sont bien sûr données à titre
indicatif. Elles peuvent en effet varier selon les sources et
l'évolution de notre civilisation.
Les sources proviennent
essentiellement de L'USGS (le service géologique des Etats
unis) : http://minerals.usgs.gov/
et de Science
et Vie hors série N° 243, construire un monde durable, de Juin 2008
: http://www.mondedurable.science-et-vie.com/
Lorsque nous utilisons d'autres sources, elles sont
indiquées dans les pages décrivant chaque
élément.
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SCOOP : L'ensemble du
dossier disparition des ressources naturelles, format PDF à
imprimer recto verso et à diffuser largement sur papier
recyclé
Formation des minerais métalliques et des
combustibles fossiles
Le pic de Hubbert
Une fois le pic
passé, la production décline jusqu'à ce que la ressource soit
complètement épuisée.
En pratique, le
sommet est atteint lorsque la moitié environ des ressources ont été
exploitées. La diminution inéluctable une fois ce cap franchi
s'explique par la nature des gisements, même s'il reste des
quantités importantes à exploiter :
Les filons
peuvent être aussi riches, mais ils sont plus profonds (les filons
superficiels étant exploités en premier), donc plus difficiles à
exploiter .
Les gisements
sont moins riches, ou de plus petites tailles, ou le métal est plus
difficile à extraire du minerai.
|
A
ajouter bien sûr à cet échéancier la fin des
ressources végétales primaires (70% des espèces d'arbres vont
par exemple disparaitre avant la fin du siècle) et la fin de la biodiversité.
Et
nous ne parlons pas de l'eau potable :
http://www.usinenouvelle.com/
La forêt
amazonienne aura disparu en
2030
La forêt
amazonienne, poumon de la planète, a perdu au mois d'août 756
kilomètres carrés de bois, en grande partie à cause de l'abattage
et les incendies qui s'en suivent. Cela représente plus du double
de la superficie disparue au mois de juillet (113%), ce qui fait
craindre le pire pour l'avenir de cette forêt
immense.

Deux
civilisations, deux destins : l'île de Pâques et Tikopia.
Pourquoi l'une a disparu et l'autre survécu?
Bien
avant nous, d'autres civilisations ont disparu, du fait de
l'épuisement de leurs ressources. Deux exemples : les Mayas et les
habitants de l'île de Pâques.
Pourtant d'autres ont survécu. Parmi elles,
celle de Tikopia, une île perdue du Pacifique. Pourquoi?
Nous devons absolument tirer les leçons de ces
exemples flagrants, avant qu'il ne soit trop tard.
Deux brefs encarts dans Science et vie, hors
série N°243 de juin 2008, nous y aident. A lire absolument

Au rythme actuel, l'humanité
aura besoin d'une deuxième planète au début de la décennie 2030
pour répondre à ses besoins
Mercredi 29 octobre 2008
Crise écologique en vue

La crise économique actuelle montre que l'humanité vit au-delà de
ses moyens financiers.
Cette récession mondiale qui plane ne serait rien en comparaison de
la menace d'un resserrement du crédit écologique, montre l'édition
2008 du rapport Planète vivante publiée par le Fonds mondial pour
la nature (WWF).
En fait, l'humanité vivrait au-dessus de ses moyens, point.
Le document montre que la consommation planétaire de ressources
naturelles excède désormais de 30 % les capacités de la planète à
se régénérer.
Ainsi, au rythme actuel, l'humanité aura besoin d'une deuxième
planète au début de la décennie 2030 pour répondre à ses
besoins.
La pression qu'elle exerce sur la planète a plus que doublé au
cours des 45 dernières années en raison de la croissance
démographique et de l'augmentation de la consommation individuelle,
note le rapport.
Cette surexploitation vide les écosystèmes, et les déchets
s'accumulent dans l'air, la terre et l'eau.
Nous sommes en train d'agir écologiquement de la même façon que les
institutions financières se sont comportées économiquement,
cherchant la satisfaction immédiate sans prendre en compte les
conséquences.
Jonathan Loh, Société zoologique de Londres
Les auteurs du rapport notent donc que le monde fait plus que
jamais face à une consommation effrénée du capital naturel mondial.
Selon eux, la consommation excessive de l'homme épuise les
ressources naturelles à un point tel qu'il met en danger son propre
avenir.
Le rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF) est réalisé en
collaboration avec la Société zoologique de Londres (ZSL) et le
Réseau mondial de l'empreinte écologique (GFN).
http://www.radio-canada.ca/
Prospective
Le bonheur avec trois fois
rien!
Nous sommes en train d'épuiser la plupart des
ressources fossiles et métalliques de cette planète. Bien que la
pénurie ne se fasse pas encore sentir, cela se passe ici et
maintenant.
Il faut se rendre compte que trois petits siècles à peine de
civilisation industrielle vont suffire en gros pour priver
l'ensemble des générations futures de pratiquement tout. Alors
qu'il nous reste sept milliards d'années à vivre au Soleil, sous
une forme ou sous une autre!
Dans l'avenir, nous devrons faire preuve d'une intelligence sans
pareille, de bon sens, pour vivre tout ce temps avec pas grand
chose.
Il nous faudra surtout veiller à ne plus proliférer, afin
d'exercer une pression soutenable sur notre environnement et
laisser l'évolution se poursuivre naturellement dans la plupart des
écosystèmes terrestres.
Pour le bonheur de l'humanité et celui de toutes les espèces
vivantes...
Michel Walter, le 15 janvier 2009.
|
Réponse aux septiques du forum Agoravox
Le 22 octobre 2008
Bonjour,
Je vois que certains se sont demandés quel illuminé j'étais.
Annoncer la fin du fer en 2087 et celle du nickel en 2048, alors
que notre planète est constituée d'un noyau externe de fer et de
nickel liquides, a de quoi faire sourire.
Mais imaginez un peu le trou de 4108 kilomètres qu'il faudrait
pratiquer dans la croute terrestre puis dans le manteau de lave en
fusion et enfin dans le noyau externe, alors que le puits de forage
pétrolier le plus profond du monde atteint seulement 11,68
kilomètres (sur le site russe de Sakhalin-1 est).
Jamais aucune technologie, fut-elle avancée, ne pourra
s'affranchir de la pression (environ 370
GPa) et de la chaleur (plus de 1200 °C) pour aller siphonner
le fer ou le nickel liquides du noyau terrestre externe (le noyau
interne étant probablement solide).
A partir de la page d'accueil du dossier
sur la raréfaction des ressources fossiles et métalliques, vous
avez accès à toutes les ressources qui vont se raréfier en premier
au rythme actuel et, comme cela est précisé dans chaque article,
"à un cout admissible". Il restera bien sûr
toujours du fer, par exemple, dans les roches terrestres, mais
l'extraire demanderait énormément d'énergie. Ce ne serait tout
simplement pas rentable.
Quant aux dates précises, elles ne sont bien sûr
qu'approximatives. Franchement est-ce que dix ans de plus ou de
moins, voire un siècle, vont changer la donne? Un jour, PROCHE,
nous (nos enfants, nos petits enfants, leurs enfants, les enfants
de leurs enfants...) n'aurons plus de métaux sauf ceux issus du
recyclage. Point. Il faudra faire autrement. Qu'on le veuille ou
non.
Bien amicalement.
Michel
De Zelda, le 23 octobre 2008 sur un forum :
Quelques unes de ces dates correspondent à ce que j'ai pu lire
ailleurs.
Cela signifie "si nous continuons notre expansion et notre
surconsommation exponentielle, nous allons pomper toutes les
réserves d'ici peu de temps. bien sûr qu'il est possible de trouver
d'autres gisements, bien sûr qu'il est possible de faire durer,
cela ne fera que reculer le problème. Problème qui n'est pas de
dater précisément l'épuisement total des ressources, mais de
prendre conscience que nous faisons n'importe quoi et qu'il est
plus que temps de penser demain différemment.
Voiture électrique : vers une pénurie de lithium
?
14/11/2008

Le secteur automobile est à l'heure de l'électrique. Les
producteurs de batteries au lithium s'associent avec des
constructeurs automobiles comme NEC avec Nissan, Matsushita avec
Toyota ou GS Yuasa avec Mitsubishi Motors. Sanyo, leader mondial
dans le domaine des batteries lithium-ion, est en pourparlers avec
Volkswagen. Certains pays ou entrepreneurs comme Shai Agassi,
partenaire de Renault dans le développement des voitures
électriques, ont d'ailleurs bâti des projets de stations de
recharge de batteries comme la " Better Place ".
Tous reconnaissent les vertus de ces batteries au lithium : plus
légères, plus petites et plus puissantes, elles demandent peu
d'entretien et augmentent les économies de carburants.
Mais les constructeurs, de General Motors avec la Chevrolet Volt
prévue en 2010, à BMW avec sa Mini électrique, en passant par
Mercedes avec ses Smart électriques ou Toyota et sa nouvelle Prius,
auront-ils les moyens d'alimenter leurs batteries en lithium
?
L'eldorado du lithium en Bolivie ?
Le lithium est un métal mou et rare, issu de flaques de sel, et
essentiellement présent en Amérique du Sud. La Bolivie est
l'eldorado du lithium, grâce à son lac salé Salar de Uyuni qui
abrite à lui seul 40 à 50 % des réserves mondiales. Mais ce site
est protégé pour sa splendeur, limitant alors les possibilités de
son exploitation. C'est dans cette perspective que le président du
pays Evo Morales a signé un décret pour installer un site national
d'exploitation très réduit.
L'Argentine et le Chili sont aussi riches en lithium, ces trois
pays recouvrant 70% des réserves mondiales. Sous l'accroissement de
la demande, le prix du lithium est passé de 300 dollars la tonne en
2003 à 3.000 dollars la tonne actuellement.
Une polémique existe quant à l'épuisement des réserves mondiales
de lithium. Les plus optimistes, comme le gouvernement américain,
évaluent les réserves à 11 millions de tonnes environ, voire 14
millions selon l'expert R.Keith Evans.
Mais d'autres sources comme le cabinet français Meridian
International Research limite la durée d'exploitation du métal aux
environs de 2015, date à laquelle il ne restera que 234.000 tonnes
de lithium, soit de quoi alimenter uniquement les téléphones
mobiles ou les ordinateurs, mais pas les voitures électriques.
Chaque batterie de voiture demande en effet entre 1 à 2 kilos de
lithium, alors que les ordinateurs n'en réclament que quelques
grammes.
La solution a peut -être été trouvée par l'université de Hanyang
en Corée du Sud qui a dévoilé jeudi 13 novembre une batterie avec
une autonomie huit fois supérieure aux modèles traditionnels. Le
lithium y est remplacé par le silicium, car le graphite peut en
contenir en plus importante quantité que le lithium. D'autres
métaux rares commencent à être très prisés pour leurs vertus
écologiques comme l'indium utilisé dans les panneaux solaires ou le
platine pour les piles à combustible.
Barbara Leblanc
http://www.usinenouvelle.com |
|
Merci de diffuser largement
le lien https://www.terresacree.org/ressources.htm auprès des personnes figurant dans votre carnet d'adresses,
ainsi qu'aux élus et journalistes de votre connaissance. Le changement viendra
de l'évolution des mentalités, c'est pourquoi il faut que ce genre d'info
circule le plus largement possible, afin que les gens prennent conscience et
fasse pression. Cela ne "coute rien" si ce n'est quelques minutes de temps et le
résultat peut être conséquent. |
POUR APPROFONDIR, sur le même thème : Réflexion
faite de Michel Walter :
La fin programmée de la civilisation du
gâchis et En 2025, dans 17 ans déjà : la fin du zinc et de
l'acier
galvanisé
Pénurie mondiale
en 2025 :
http://www.america.gov/
Pour
en savoir plus sur les éléments chimiques et notamment les métaux,
consultez la table périodique des éléments, réalisée par la cité
des sciences :
http://www.cite-sciences.fr
|
Il faut deux planètes Terre
d'ici 2030 pour continuer ainsi
Voiture électrique : vers une pénurie de lithium
?
L'Unesco
publie un guide pratique du recyclage des équipements informatiques
:
http://www.un.org/
LES
RESSOURCES NON RENOUVELABLES
La répartition des ressources minérales
La croute terrestre renferme d'abondantes ressources, matériaux de
construction, minerais, combustibles fossiles, constituées" il y a des centaines de millions
d'années.
Ces richesses sont inégalement réparties à la surface du globe et
enfouies à des profondeurs variables. Leur localisation dépend de
l'origine de leur formation.
1. Formation des minerais métalliques.
Ces minerais proviennent de roches contenant des composés
métalliques de fer, cuivre, zinc, par exemple, qui, dans certaines
conditions, se concentrent et forment des gisements, superposition
de couches de minerais et de couches stériles. La minéralisation
s'est faite dans les couches profondes de la Terre. A la suite des
grands bouleversements géologiques, les strates ont été parfois
déformées, cassées, remontées en surface.
Les minerais sont essentiellement localisés dans les vieux socles
(boucliers canadien, brésilien, sibérien) et dans les massifs
anciens (Oural, Appalaches). On les rencontre aussi à l'intérieur
des montagnes jeunes (Rocheuses ou Andes), et parfois dans les
zones sédimentaires : c'est le cas de la Lorraine dont le sous-sol
renferme du minerai de fer. Les minerais tapissent également les
fonds océaniques, sous forme de boues métallifères - surtout à
proximité des dorsales - ou de nodules polymétalliques.
2. Formation des combustibles fossiles.
Les combustibles fossiles, charbons et hydrocarbures (gaz naturel
et pétrole) ont des origines organiques. Ils résultent de la lente
décomposition de débris de végétaux pour le charbon, de
microorganismes d'origine animale et végétale (plancton) pour les
hydrocarbures. Ils se sont formés au fond de l'eau, à l'abri de
l'air, sous l'action combinée de la pression, de la température et
de certaines bactéries.
Les charbons, plus ou moins riches en carbone, sont localisés dans
les régions sédimentaires souvent à proximité des anciennes chaines
hercyniennes (de la fin de l'ère primaire) ou dans des fosses
sédimentaires à l'intérieur des montagnes jeunes.
Les hydrocarbures ne se trouvent pas toujours là où ils se sont
formés : chassés de la roche-mère par les fortes pressions exercées
sur elle, ils ont migré, à travers des roches poreuses, vers la
surface du sol jusqu'à ce qu'ils soient bloqués par une couche de
terrain imperméable. Ils se sont alors conservés dans des
roches-magasins perméables (grès, sables, calcaire), généralement
dans la voute d'un anticlinal ou à proximité des failles.
Les grands gisements d'hydrocarbures se situent dans les zones de
piémont, comme ceux de Californie, du Texas, du Caucase. Ils se
trouvent aussi dans les bassins sédimentaires, comme ceux de Libye
et d'Arabie. Certains gisements se poursuivent sous les
plates-formes continentales, comme en mer du Nord ou dans le golfe
du Mexique (gisement off-shore).
http://www.alertes-meteo.com/ |
Cette réflexion de Jacques-Louis KREISS,
le 10 septembre 2008 :
"...Il y a très peu d'articles (même sur
internet) qui abordent le sujet, comme s'il s'agissait d'un immense
tabou.
Toutes ces ressources devraient donc connaître un pic de
production au delà
duquel leur prix devrait augmenter drastiquement. C'est cela qui
compte, pas la date à laquelle elles auront été totalement
épuisées."
Vaste sujet donc que vous avez lancé, j'espère que vous votre
travail servira à réveiller les consciences et que nous pourrons
décroitre sans violence..."
Et celle-ci de Claudine, le 10 septembre 2008 :
(...) Les échéances présentées sont celles de
nos stocks en l'état actuel de nos connaissances : capacité
actuelle à identifier les filons exploitables, capacités actuelle à
réaliser les extractions à des couts corrects. Ce que l'on
peut dire c'est que actuellement à cout égal, nous avons un
échéancier précis.
Nous sommes donc dans le siècle du recyclage pour rendre accessible
au plus grand nombre tout produit utilisant ces matières premières
: deuxième vie pour les produits manufaturés eux-même, recyclage
des matériaux pour la production de nouveaux produits. Pour ma part
je suis confiante dans la capacité de l'être humain à trouver des
solutions opérationnelles : en effet il nous est demandé
aujourd'hui de faire preuve de créativité et tous les artistes le
diraient c'est dans "la pénurie" que l'imagination, la créativité
se révèle le mieux.
Les ressources de l'être
humain sont illimitées de ce point de vue. (...)
Vos réactions sont les
bienvenues sur
____________________
7 septembre 2008
:
Nous
envisageons d'éditer ce dossier, concernant la disparition des
ressources énergétiques et métalliques, sous forme d'une brochure
en papier recyclé qui sera envoyée à tous les organes de presse,
dans un premier temps francophones, et de le traduire en
anglais.
Ce terrible échéancier, dont pratiquement personne n'a entendu
parlé (mise à part la fin du pétrole), nous amène à nous interroger
sur le fonctionnement inconscient de notre civilisation qui
s'apprête à livrer aux générations futures une Terre vidée de ses
richesses et de sa substance.
Nous espérons que ce nouveau cri
d'alarme sera vite entendu et que l'humanité saura évoluer en
douceur pour éviter le crash contre le mur qui se trouve bel et
bien en face, à quelques années prés.
Recyclage poussé des métaux
Parmi les solutions urgentes :
terresacree.org demande aux responsables de mettre en place, dans
chaque commune, une benne pour collecter tout matériel électronique
et tout objet métallique, afin de les envoyer dans des centres de
recyclage appropriés.
Cela se pratique déjà, à titre de test, dans quelques communes
françaises. |
Le nouvel eldorado minier est au fond des
mers
"(...) Au moment où les ressources
énergétiques et minières s'épuisent à terre, l'exploration et
l'exploitation des fonds sous-marins, dont une grande partie reste
encore inconnue, suscite un intérêt grandissant de la part des
industriels et des Etats.(...)"
Mais cette nouvelle suscite l'inquiétude des
environnementalistes.
(Le Monde du 24 octobre 2008)
Gisements minéraux
exceptionnels au Tibet et au Turkestan oriental : Cuivre, Fer,
Plomb, Zinc, Or, Potasse
lundi 27 octobre 2008, par jesus
paris
Encore de nouvelles raisons d'occupation du
terriroire du Tibet par la République Populaire de Chine. Ceci
confirme bien le nom chinois du Tibet : "Maison des Trésors de
l'Ouest".
Communiqué de la presse
officielle de Pékin :
Xinhua 2008-10-23
BEIJING, 23 octobre (Xinhua) -
Les géologues chinois ont découvert 1 202
gisements minéraux à travers le pays depuis 2006, qui pourront
largement réduire la dépendance du pays des importations de
minéraux, a annoncé jeudi le ministère du Territoire et des
Ressources.
Plus de 100 millions de
tonnes de minerai de fer ont été découvertes dans la mine de fer de
Gongchangling, dans la province du Liaoning (nord-est). Avec ses
réserves de 62,3 millions de tonnes, elle est devenue la plus large
mine de fer de qualité en Chine. D'autres découvertes de minerai de
fer ont été rapportées dans les provinces de l'Anhui et du
Shandong, ainsi que dans d'autres régions du Liaoning.
Une réserve gigantesque
de plus de 10 millions de tonnes de cuivre a été découverte à
Qulong, et des premières recherches ont révélé un gisement de plus
de 5 millions de tonnes à Duolong, dans la Région autonome du
Tibet.
Dans le même temps, un
important gisement de potasse a été découvert dans la Région
autonome ouïgoure du Xinjiang, où une base de production en cours
de construction devrait produire plus de 1,2 millions de tonnes par
an à partir de 2009.
Le ministère chinois a aussi rapporté des
gisements de plomb, de zinc et d'or à travers le pays. La Chine a
importé 30% de sa demande totale en plomb et en zinc en 2006, alors
que la production intérieure avait déjà rattrapé la demande
industrielle. Le ministère a prévu une hausse à long terme de la
demande des produits minéraux. "La production et la consommation
minérales doivent plus que doubler pour aider à réaliser l'objectif
de développement de l'économie nationale", selon le ministère.
Source / auteur :
http://www.tibet.fr/
http://www.hns-info.net/
|

Version anglaise
: Projected dates for the exhaustion of
exploitable natural resources at current consumption
rates
Réduction de la population
mondiale : faire face à l'inévitable
Si l'on regarde au-delà des inquiétudes à
court terme qui ont empoisonné les débats sur la population au
niveau politique, il apparait de plus en plus clairement que la
viabilité de la civilisation à long terme nécessitera non seulement
une stabilisation du nombre d'êtres humains, comme on l'a estimé,
sur les 50 prochaines années, mais également une réduction
colossale à la fois de la population et de la consommation.
La tension grandissante entre deux tendances
apparemment irréconciliables est devenue de plus en plus visible
ces 50 dernières années. D'un côté, les projections démographiques
modérées à conservatrices indiquent que le nombre d'habitants sur
la planète atteindra, presque avec certitude, 9 milliards,
peut-être plus, d'ici le milieu du 21ème siècle. De l'autre, des
estimations scientifiques prudentes et de plus en plus fiables
laissent entendre que la capacité de charge de la terre à long
terme, à un niveau de vie qui pourrait être défini comme allant de
"adéquat" à "modérément confortable", selon les standards des pays
développés, pourrait ne pas dépasser deux ou trois milliards. Cela
pourrait être considérablement moins, particulièrement si le style
de vie de référence (niveau de consommation) auquel les gens
aspirent se rapproche de celui des Etats-Unis.
Lire la suite : http://www.delaplanete.org/
2137 : La fin du titane
Les réserves prouvées de lithium
Le lithium est
largement distribué sur la planète, mais on ne le trouve pas sous
sa forme métallique à cause de sa grande réactivité. On le trouve
principalement comme impureté dans les sels d'autres métaux
alcalins. Bien que très abondant dans la nature, il n'existe en
concentration permettant une exploitation économique rentable,
qu'en très peu d'endroits sur Terre.
Le plus grand gisement au monde est le Salar
del Hombre Muerto, dans le département d'Antofagasta de la Sierra,
situé au nord-ouest de l'Argentine. Ce gisement représente 70% des
ressources mondiales.
D'autres gisements sont exploités notamment des
lacs salés au Tibet ainsi que des mines en Australie, en Russie et
aux états-Unis. Le Chili est devenu le premier exportateur mondial
depuis 1997, la compagnie allemande Chemettall en étant l'opérateur
principal. En mars 2008 la Bolivie a autorisé l'exploitation du
lithium sur le lac salé fossile d'Uyuni et la création d'une usine
d'extraction dont la production est très réduite car ce site est
protégé pour sa splendeur.
|