Je crois que je peux vous appeler des amis, non ?
Je suis comme vous lecteur des dépêches de Terre Sacrée. Je les
lis. Pour le plaisir et l'information. Parfois un peu par devoir, car je
suis journaliste. Certains d'entre vous ont dû déjà lire des articles
signés par moi, Fabrice Nicolino. Je suis un professionnel engagé. Oui,
je maintiens : engagé. Car je suis un écologiste, et je ne vois pas au
nom de quelle absurdité je devrais en avoir honte.
J'ai le sentiment d'avoir mon rôle à jouer. Infime
au regard des périls. Mais réel, ô combien. Michel Walter a eu la
gentillesse de relayer un message précédent et de me proposer de
m'adresser à vous une nouvelle fois. Je le fais. Dans quelques jours, le
3 octobre, paraîtra chez Fayard mon livre :
La faim, la bagnole, le blé et nous. Ce
livre dénonce sans aucune hésitation une supercherie mondiale comme il
est peu. Un lobby industriel, très présent en France, où il est installé
au coeur du ministère de l'Écologie, promeut l'impensable. C'est-à-dire
l'utilisation de carburants produits par les végétaux et les plantes
alimentaires de base.
La faim est au rendez-vous. Sans aucun doute hélas. Et avec elle, la
relance de cette agriculture industrielle qui me fait horreur. Et avec
elle la destruction de millions
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d'hectares de forêts tropicales. Et avec elle la déstabilisation de
millions de paysans pauvres de la planète. Je l'ai déjà dit, écrit, et
je continuerai de le clamer : nous sommes en face d'une tragédie
planétaire.
Ces informations ont besoin de vous, et je vous lance un appel solennel.
Non pour lire mon livre, j'espère que vous me croirez sur parole. Mais
pour entrer dans le jeu. Mais pour demander dès maintenant des comptes.
Il est impensable que le Grenelle de l'Environnement puisse se dérouler
sans que les responsabilités de la France et de ses lobbies ne soit
évoquée. Il faut mettre le dossier des nécrocarburants sur la table, et
contraindre Jean-Louis Borloo à s'expliquer sur le rôle de l'Ademe et de
sa créature, l'Agrice. Allons-y ! Peut-être que cela ne servira à rien.
Mais nous ne le saurons qu'après avoir avancé. Ensemble.
La seconde, qui présente le livre :
Le 27 septembre 2007, Fabrice Nicolino
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