"S'il te plait, dessine-moi un nuage"
Lundi 28 août 2023 - Site, traduit en 103 langues, qui n'a pas la langue dans sa poche
Le rapport du service Copernicus de l'Union européenne sur le changement climatique, en collaboration avec l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM), a mis en évidence les changements profonds provoqués par le dérèglement global, induit par notre espèce.
Selon le rapport, le mois de juin 2023 a été plus chaud de 0,5 °C que la moyenne de 1991-2020, battant ainsi le record précédent établi en juin 2019. Les températures de surface de la mer de l'Atlantique Nord ont également été anormalement élevées.
Le début du mois de juillet a également été marqué par des records. Le 3 juillet, la température moyenne mondiale a atteint 16,88°C, surpassant ainsi le record précédent d'août 2016 et battue le 4 juillet, avec une augmentation à 17,03°C.
Les températures de surface de la mer ont aussi atteint un sommet pour cette période de l'année en mai et en juin.
Cette chaleur exceptionnelle est attribuée au début du phénomène El Niño, qui devrait encore intensifier la chaleur sur terre et dans les océans, entraînant des températures extrêmes et des vagues de chaleur.
Les experts estiment que d'autres records seront battus à mesure qu'El Niño se développe jusqu'en 2024.
Ces températures enregistrent un impact sur l'océan, avec des conséquences sur la répartition des pêches et la circulation océanique, ce qui affecte le climat à l'échelle mondiale. Ces conditions jamais répertoriées ont été observées dans l'Atlantique Nord, notamment près de l'Irlande, du Royaume-Uni et de la mer Baltique.
Ces conditions sont causées par une combinaison de changements à court terme dans l'atmosphère et à plus long terme dans l'océan, et ne sont pas liées à El Niño.
Le directeur du service Copernicus sur le changement climatique souligne l'importance de surveiller le climat mondial en temps réel pour mieux comprendre la variabilité globale, afin de mieux gérer les risques et développer des politiques d'adaptation efficaces.
Source : ONU