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Depuis
l'Origine, la Vie suit son bonhomme de chemin.
Rien ne peut l'arrêter.

Ni le gaz carbonique (qu'elle a
changé d'office en oxygène gazeux,
rendant ainsi possible l'exploration des continents), ni les
astéroïdes, ni les volcans, ni les variations brutales de climat,
ni même les rayons ultraviolets du Soleil, tenus en respect par la
couche d'ozone dont, au passage, la vie
organique a rendu la fabrication possible, et qui la protège
efficacement dans son évolution
terrestre, entreprise voici 443,7 millions d'années. (1)
Rien ne peut l'arrêter. Et certainement pas l'homme qui,
probablement, malgré son arsenal, finira digéré par la
Terre-mère, avant d'être recyclé en autre chose.
Rien ne peut stopper la Vie, mis à part le
Soleil qui, dans 7,5
milliards d'années, se transformera en géante rouge de la taille de l'orbite
terrestre, puis en naine blanche hyper dense, du
diamètre de la Terre, et enfin en naine noire, froide,
n'émettant plus aucune lumière.
La plupart des étoiles de notre galaxie (environ 97 %) finissent
leur vie de la même manière, laissant autour d'elles des nébuleuses planétaires.
Mais la Vie, avec la conscience qu'elle rend possible, est,
à coup sûr, très répandue dans notre Univers. Et, lorsqu'elle
s'éteint ici ou là, elle continue ailleurs
son évolution au long cours. La plupart du temps autour
d'étoiles de seconde génération (c'est à dire provenant de
l'explosion de supernovae) et appartenant à la
séquence principale, qui
sont les plus nombreuses, les plus stables et les plus
durables.
Et qui sont entourées d'un cortège de planètes, riches en éléments chimiques
lourds de toutes sortes, indispensables à
la biochimie du carbone.

Bref, des milliards de milliards de possibilités d'écosystèmes vivants.
Dans notre seul univers !
Lequel, parmi une probablement infinité d'autres, peut n'être,
bien sûr, que le fruit du hasard; et nous aurions alors ici tiré le
gros lot.
Provenant d'une fluctuation du
vide, l'Univers pourrait tout aussi bien être un rêve, une
illusion commune, comme le pensent les hindous, ou la création
spirituelle d'un Extrêmement Grand Manitou, un engendrement,
temporel et fini, de l'Intemporel infini.
Le
saurons-nous un jour? Et puis qu'est-ce que ça changerait ? (Voir :
Gardiens de la Terre)
Toutes les portes restent ouvertes. Et les mutations les plus
intelligentes s'opèrent à chaque instant.
Même dans la conscience actuelle des zommes qui se
réveillent.
Par la force des choses...
La Vie vaut la
peine qu'on se mobilise pour elle, non ?
Michel pour terresacree.org, le 26 avril 2009.
(1) Apparues voici 3,8 milliards d'années,
les algues bleues, appelées aussi cyanobactéries, -et un petit
peu plus tard les stromatolithes-
sont à la base de la formation de la grande
majorité des molécules d'oxygène, gaz
incolore, inodore et constituant maintenant 20,95% du volume de l'atmosphère terrestre, alors
qu'il n'existait qu'à l'état de traces dans l'atmosphère terrestre
primitive, alors inhabitable.
Avec le concours des ultraviolets eux-mêmes, il
y a eu, dans la stratosphère, transformation de cet oxygène gazeux
en ozone, comportant trois atomes d'oxygène et qui, depuis,
protège la vie biologique terrestre des effets nocifs des
ultraviolets solaires.
Bien joué la Vie !
Concernant le dioxyde de
carbone, le fameux CO2, responsable de
l'actuel réchauffement climatique,
il occupait jusqu'à 70% du volume de l'atmosphère
originelle, qui était
donc brulante comme celle de Vénus.
Grâce à la photosynthèse, le taux de
CO2 a progressivement chuté, jusqu'à se maintenir à un pourcentage extrêmement faible
de seulement 0,028% du volume total.
Pourcentage idéal pour ne pas être frigorifié ou calciné.
Sans le phénomène d'effet de serre, auquel le
gaz carbonique contribue (39%) derrière la vapeur d'eau (55%), la
température moyenne sur Terre chuterait d'abord à -18 °C. Puis, la
glace s'étendant sur le globe, l'albédo terrestre augmenterait et
la température se stabiliserait vraisemblablement à -100 °C.
O,O28% donc, l'idéal! En tout cas jusqu'à la fin du 18ème
siècle!
Depuis en effet, les émissions, provenant de la combustion de
combustibles fossiles, du déboisement et de l'incinération de
déchets, ont provoqué une
augmentation de
30% de ce gaz qui fait le chaud et le froid.
Le taux actuel de CO2 dans l'air est de
0,039%.
Ce niveau est le plus élevé depuis 800000 ans.
D'autres informations essentielles sur la Genèse du
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