Cette actualité a été publiée le 18/02/2013 à 22h26 par Tanka.
Une affaire sordide agite l'Algérie : 13 personnes sont accusées d'avoir organisé un trafic d'enfants algériens vers l'Europe. Le procès, qui devait s'ouvrir aujourd'hui, a été reporté en raison de l'absence de cinq prévenus résidant en France.
L'affaire rappelle celle de l'Arche de Zoé. Treize personnes devaient comparaître, dimanche devant le tribunal d'Alger, pour "enlèvement et détournement" d'enfants algériens vers l'Europe – principalement vers la France. Finalement, le procès a été reporté, cinq des treize prévenus ne s'étant pas présentés devant les juges. Tous les accusés absents à la barre sont des franco-algériens résidant en France.
Selon le quotidien algérien El Watan, le trafic d'enfants a commencé dans les années 1990 et a pris fin en 2009. À la tête du réseau présumé se trouve un médecin généraliste, connu simplement sous le nom de H. Khalifa. L'homme se faisait passer pour un obstétricien. À la direction d'une clinique à Ain Taya, ville située à une vingtaine de kilomètres à l'est d'Alger, il prétendait s'occuper gratuitement, et avec l'aide de sa soeur, de femmes enceintes célibataires jusqu'à ce qu'elles accouchent.
Selon les enquêteurs, deux notaires, qui devaient comparaître dimanche à Alger, jouaient un rôle central dans le trafic. Ils étaient chargés d'établir les "documents de désistement", sortes d'attestations d'abandon signées par les mères, puis de rédiger de faux certificats d'adoption ainsi que des procurations falsifiées servant à acheminer les enfants jusque dans les pays européens. Les "parents adoptifs" versaient, en échange des nouveau-nés, de gigantesques sommes d'argent.
Un trafic apparemment bien rodé
Parmi les inculpés figure également une femme, une puéricultrice au domicile de laquelle trois bébés ont été récupérés par les services d'assistance à l'enfance, et qui, selon une source judiciaire citée par El Watan, détenait douze faux certificats d'adoption.
Le rôle des mères biologiques dans le trafic d'enfants reste encore flou. Selon l'enquête, elles touchaient de fortes sommes d'argent en contrepartie de la signature du "document de désistement". H. Khalifa a assuré aux enquêteurs que les femmes agissaient de leur plein gré. Mais certaines d'entres elles ont déclaré qu'elles avaient été menacées et qu'elles avaient abandonné leur bébé sous la contrainte.
L'affaire a éclaté en 2009, avec la mort d'une jeune femme au cours d'un avortement dans la clinique du docteur Khalika. L'enquête qui avait suivi avait permis de lever le voile sur les activités criminelles du directeur de la clinique. H. Khalifa, en plus du trafic d'enfants, est accusé d'avoir procédé à des avortements, illégaux en Algérie.
Un article publié par france24.com et relayé par
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Auteur : France 24
Source : www.france24.com
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