Tourisme spatial : une facture environnementale vertigineuse - Le Vrai d'UFO's ;o)

 
Toute médaille a son revers. La démocratisation des voyages dans l'espace a beau faire rêver et offrir aux célèbres et anonymes la possibilité unique de suivre les traces des Youri Gagarine, Patrick Baudry et autres Claudie Haigneré, à condition bien sûr d'avoir un compte en banque particulièrement bien garni, elle n'en aporte pas moins une très grosse pierre au gigantesque édifice du réchauffement climatique.

Car du strict point de vue environnemental, le tourisme spatial est, disons-le tout net, un véritable scandale. Ils deviendront même un désastre si conformément aux prévisions des promoteurs mille vols commerciaux (à environ cent cinquante mille euros l'unité) devaient être organisés chaque année d'ici à la fin de la décennie, reléguant un clanur aérien régulièrement tancé par les associations de défense de l'environnement et épinglé il y a peu par des chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology) [mais qui vient tout de même de contracter des engagements écologiques prometteurs] au rang de pourfendeur ordinaire du patrimoine atmosphérique.

Une augmentation dramatique des températures

Une nouvelle étude, rédigée par la NASA et l'Aerospatial Corporation et publiée dans Geophysical Research Letters, ce qui en dit long sur son sérieux, a en effet conclu qu'à cette fréquence la nouvelle lubie des nantis avides de grimper à des altitudes jusque-là accessible aux seuls astronautes peut engendrer une hausse des températures de plus de 0,8 degré celsius dans certaines contrées. Un chiffre pour le moins inquiétant vu la conjoncture climatique actuelle, sachant en outre que la plupart des scientifiques estiment qu'une augmentation supérieure à 2 voire même à 1,5 degré celsius risquerait avoir de graves conséquences pour l'espèce humaine et la biodiversité.

Une absence de régulation mettrait en outre en péril les efforts auxquels consentiront les gouvernants pour contenir le réchauffement climatique, eux qui ont actuellement toutes les peines du monde à s'entendre pour mettre au point un accord fort, juridiquement valable et enfin dépasser le bientôt obsolète Protocole de Kyoto.
 
La couche d'ozone, à propos de laquelle les Nations Unies ont souligné le mois dernier qu'elle avait cessé de se réduire, pourrait elle aussi pâtir gravement d'un tourisme spatial incontrôlé, les experts ayant évalué sa perte à 1 % au-dessus de certaines régions équatoriales et à environ 10 % (!) au-dessus des pôles.

Leurs estimations tombent à point nommé dans la mesure où le fondateur de Virgin Richard Branson a dévoilé en fin de semaine dernière la piste du Spaceport America, « l'aéroport spatial » hypra-futuriste dessiné par Norman Foster, situé dans le désert du Nouveau Mexique (États-Unis) et d'où doivent partir les premiers touristes de l'espace à partir de 2012.

« Une question de sensation »

« De cette base décolleront sans doute quotidiennement des vols (touristiques) pour l'espace mais aussi des vols scientifiques », a commenté le milliardaire britannique, dont il aparaît aujourd'hui que son engagement environnemental a des limites.

« Je crois profondément que le développement du marché spatial à des fins commerciales aportera non seulement des opportunités de développement pour l'humanité mais aussi des emplois pour le Nouveau Mexique », a pour sa part déclaré le gouverneur de l'État Bill Richardson, dont l'agrément était indispensable sous peine de voir le projet ne jamais franchir le cap des discussions. Si on ne doute pas des bénéfices que celui-ci procurera à l'économie locale, le raport précité le prouve : son analyse est ô combien réfutable.

« Buzz » Aldrin, acolyte de Neil Armstrong lors du premier vol habité vers la Lune le 21 juillet 1969, est quant à lui « ravi que des civils puissent aller dans l'espace ».

        
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Note de Guillaume : Electron libre au sein de cet univers, j'ai décidé de ne
pas suivre le mouvement de grève, qui touche aussi notre association. En effet, je pense qu'il serait plus judicieux de manifester pour une remise en cause totale du système et non pour des acquis sociaux qui nous maintiennent dans cette société consumériste.

De plus, les atrocités commises envers notre planète ne s'arrêtent pas, elles! Bien au contraire, cela s'amplifie...

Je tiens à remercier toute l'équipe de Terre Sacrée de me laisser m'exprimer et de continuer ce travail indispensable d'information!!!

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