Cette actualité a été publiée le 25/09/2010 à 06h07 par Apache.
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Lors de mes nombreuses conférences grand public sur les OGM, une question revient de façon récurrente : « Nous, citoyens, que pouvons-nous faire à notre échelle ? ».
Face aux OGM, aux pesticides, aux engrais chimiques et autres merveilles de l'agriculture intensive, c'est souvent le sentiment d'impuissance qui prédomine, l'impression d'être totalement démuni face à une machine infernale qui place le respect de l'environnement et la santé publique à la remorque des intérêts financiers de l'agro-industrie.
Et pourtant, comme le disait très justement Coluche : « Il suffirait que les gens n'en veuillent pas pour que ça ne se vende pas ».
Non, nous ne sommes pas démunis et notre levier d'action ne se résume pas à glisser un bulletin dans l'urne tous les cinq ou six ans.
Chacun d'entre nous a un pouvoir immense, au quotidien : celui qui consiste à décider de ce qu'il consomme.
C'est en passant du rôle de consommateur à celui de consom'acteur que nous pouvons renverser la vapeur.
En boycottant les produits hors-saison, en faisant la démarche d'acheter ceux issus d'une agriculture respectueuse de l'environnement, de la biodiversité, c'est-à-dire des produits de qualité garantis sans ces poisons que sont les pesticides.
Consommer bio, ce n'est pas seulement préserver sa santé, c'est aussi préserver celle de notre planète.
En devenant consom'acteur, la consommation se transforme en un acte militant qui ne demande aucun engagement personnel, aucune apartenance à une quelconque organisation.
C'est un acte individuel mais d'une efficacité redoutable car justement à la portée de tous.
Note d'Apache :
Auteur : Arnaud
Source : blogbonheur.free.fr
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