Cette actualité a été publiée le 31/08/2009 à 13h29 par Isabelle.
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Suite à l'infiltration de l'abattoir Charal de Metz par un enquêteur de l'association de protection animale L214, des images difficilement soutenables ont été dévoilées au grand public.
Selon L214, ces images attestent d'une violation flagrante de la réglementation en vigueur : "des bovins (vaches, boeufs) suspendus par une patte à la chaîne d'abattage s'agitent désespérément pendant de longues minutes avant de rendre leur dernier souffle".
Par conséquent, L214 a porté plainte contre Charal pour cruauté envers les animaux et dénonce la tromperie de l'entreprise envers les consommateurs. [...]
Des révélations qui rappellent une triste réalité :
Au delà de la plainte contre Charal, cette affaire est l'occasion de rappeler au consommateur que la production agro-alimentaire industrielle n'est pas compatible avec le respect de l'environnement et du bien-être animal.
Le morceau de viande que l'on trouve dans notre assiette n'est pas anodin : rarement très tendre et donc souvent délaissé (notamment dans les restaurants collectifs), il est le résultat d'une croissance animale trop souvent forcée et une vie de souffrance dans une logique destructrice de l'environnement.
Enfin, cette dénonciation témoigne de nouveau du fossé qui existe entre la communication rassurante des grandes entreprises et la réalité de leurs activités.
A grands renforts de matraquage publicitaire, ces grands groupes façonnent leur image : un bon moyen de camoufler des pratiques peu recommandables...
La tromperie, lorsqu'elle éclate au grand jour, est alors jugée insupportable par les consommateurs, trop souvent considérés avec mépris.
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