Cette actualité a été publiée le 22/09/2009 à 09h58 par Isa Hanser.
Information recueillie par Tanka.
Cette info n'est pas nouvelle, mais elle mérite que l'on y revienne un instant, car les bonnes nouvelles doivent figurer en bonne place sur ce magazine également.
Depuis très longtemps, diverses espèces d'amarantes sont cultivées pour l'alimentation en Asie, en Amérique et en Afrique. Ainsi, elle jouèrent un rôle alimentaire important dans les civilisations Mayas, Aztèques et Incas.
Depuis plusieurs millénaires, les graines ont été consommées grillées (comme le pop-corn) ou sous forme de farine tandis que les feuilles étaient cuisinées comme légumes verts.
Ainsi que l'explique D. Guillet : « La culture de l'Amaranthe fut à son apogée durant l'Empire Aztèque. Pour le peuple Aztèque, l'Amarante possédait une valeur nutritionnelle, thérapeutique et rituelle. »
Après la conquête espagnole du Mexique, leurs cultures furent interdites car elles servaient dans divers offices religieux Aztèques.
Du fait de cette interdiction et de la violente répression qui sévissait durant plusieurs siècles à l'encontre des jardiniers qui continuaient à cultiver cette plante, l'Amarante a depuis le XXe siècle, presque totalement disparu de l'alimentation mexicaine, alors même qu'elle entrait dans la constitution de très nombreux plats aztèques.
Cette plante fait reparler d'elle, et en bien en ce moment puisque de nombreux cas de récupération de gènes de résistance à l'herbicide Roundup venu de maïs OGM ont été recensés aux États-Unis d'Amérique.
La plante s'y est adaptée et s'est démultipliée grâce à ce gène dans les champs traités avec cet herbicide made in Monsanto !
Aux États-Unis, cinq mille hectares de culture de soja transgénique ont du être abandonnés par les agriculteurs et cinquante mille autres sont gravement menacés. Cette panique est due à l'Amarante qui a décidé de s'opposer au géant Monsanto, connu pour être le plus grand prédateur de la Terre.Insolente, cette plante mutante prolifère et défie le Roundup, l'herbicide total à base de glyphosphate, auquel nulle «mauvaise herbe ne résiste... »
Il y aurait eu un transfert de gènes entre la plante OGM et certaines herbes indésirables, comme l'amarante. Ce constat contredit les affirmations péremptoires et optimistes des défenseurs des OGM qui prétendaient et qui persistent toujours à affirmer qu'une hybridation entre une plante génétiquement modifiée et une plante non-modifiée est tout simplement « impossible ».Pour le généticien britannique Brian Johnson, spécialisé dans les problèmes liés à l'agriculture :« Il suffit d'un seul croisement réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu'elle est créée, la nouvelle plante possède un avantage sélectif énorme, et elle se multiplie rapidement. L'herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosphate et d'ammonium, a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d'adaptation. »Ainsi, un gène de résistance aux herbicides a, semble-t-il, donné naissance à une plante hybride issue d'un saut entre la graine qu'il est censé protéger et l'amarante, devenue impossible à éliminer.Et ceci n'est absolument pas pour nous déplaire bien entendu.Pour lire la suite de cet article, cliquer sur "Lien utile"