Cette actualité a été publiée le 03/04/2010 à 14h36 par Michel95.
La campagne d'affichage des anti-OGM, difficile d'y échapper si l'on passe sur la RN 44 direction Reims.
« Comme la météo est encore un peu juste pour jardiner toute la journée, nous avons du temps pour fabriquer et planter nos pancartes », glisse avec un sourire Patrick Duflot, un des membres du collectif anti OGM, « mais ce qui nous intéresse aussi est de réagir au débat du dernier conseil municipal de Laon. »
Dans la restauration scolaire
Lors de cette réunion de l'équipe municipale et de l'opposition, un mini-débat sur les aliments OGM dans la restauration scolaire avait eu lieu (l'union du 24 mars). Ce jour-là, Brigitte Fournié-Turquin, conseillère municipale écologiste, avait émis un voeu.
Que le maire et son adjoint Éric Delhaye n'avaient pas voulu suivre.
« Nous sommes un peu consternés par la réaction d'Éric Delhaye, alors que lui-même semblait désolé par l'autorisation de culture OGM par la commission Barroso », explique Patrick Duflot, « lorsqu'il indique : "Le péril imminent, nous n'en sommes pas là".
Une curieuse logique que d'entendre l'imminence d'un péril pour réagir !
Pendant ce temps, les semenciers fourbissent leurs graines. Terminés les beaux discours, on rentre dans le rang, les actes ne suivent pas les belles paroles. »
Membre du collectif anti-OGM, Patrick Duflot va plus loin : « On dit pourtant que gouverner c'est prévoir, anticiper ; que mieux prévenir vaut mieux que guérir. »
Il revient sur la prise d'arrêté : « D'autres l'ont fait et obtenu gain de cause devant le tribunal administratif contre le préfet de leur clanur.
Dans le Gers, c'est exactement ce qui s'est passé.
Cela sert donc à quelque chose. »
La validité de l'arrêté anti-OGM pris par le maire de Mouchan, dans le Gers, a été reconnue par la justice.
« La grande majorité des citoyens est opposée aux cultures OGM et que ce n'est ni aux politiques, ni aux lobbys de l'agrochimie de nous imposer une alimentation », rappelle le militant, « et les risques écologiques et sanitaires qui en résulteraient.
C'est un total mépris du citoyen consommateur. »
Par contre, il précise la position des anti sur les OGM : « Nous ne sommes pas des obscurantistes, anti-OGM à tous crins.
Nous demandons le strict respect du principe de précaution, à savoir des études sérieuses, réellement indépendantes des semenciers et politiques, dans la durée.
Qu'aucun essai et culture ne soient réalisés en plein champ. »
Source : Stéphane MASSÉ - L'union.presse.fr
Info recueillie par Michel95
L'Europe va faire du papier hygiénique avec la patate transgénique de BASF.
Ça tombe bien... vu où ils peuvent se le mettre...
Mais le milliard de gens qui crève de faim va-t-il devoir en bouffer?
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