Cette actualité a été publiée le 18/12/2011 à 00h01 par Kannie.
Le ver C. elegans dont le génome a été étudié dans le détail par des chercheurs du monde entier
Déjà célèbre pour les progrès qu'il a permis de réaliser en médecine humaine et en biologie fondamental, le ver C. elegans est aujourd'hui devenu le premier organisme animal qui a fait la preuve de son adaptation à l'espace.
Si l'humanité veut continuer sa conquête de l'espace, elle devra être capable d'envoyer des hommes pour des missions spatiales de plusieurs années et peut-être un jour même pour plusieurs générations. L'un des obstacles à franchir pour réaliser ces voyages est d'ordre médical : comment faire face aux changements physiologiques (connus et inconnus) provoqués par l'apesanteur.
Les scientifiques manquent cependant de modèles biologiques pour la détection et l'étude de ces changements. Dans le Journal of the Royal Society, des chercheurs de l'Université de Nottingham décrivent un système de culture à distance automatisé, véritable vivarium spatial dans lequel douze générations de vers Caenorhabditis elegans se sont développées de l'éclosion à l'âge adulte en passant par une phase de reproduction avec des timings similaires à leur évolution sur Terre.
De plus, ces animaux affichent des taux normaux de mouvements et de déplacement lorsqu'ils sont complètement alimentés et une déflation cinétique lorsqu'ils sont privés de nourriture. Ils réagissent également comme sur Terre en stoppant leur croissance en période de famine et en récupérant leurs capacités dès qu'ils sont réalimentés.
Ces observations établissent que C. elegans constitue un modèle biologique qui peut être utilisé pour étudier les changements physiologiques et le comportement en réponse aux conditions environnementales lors de vols spatiaux de longue durée.
Le dispositif qui a été testé sur la Station spatiale internationale et récupéré lors du dernier vol de la navette Discovery est prêt à être incorporé sur les futures missions interplanétaires estiment les auteurs de l'étude.
Il pourrait être utilisé pour étudier les effets de ces missions sur les processus biologiques et l'efficacité des nouveaux systèmes d'aide à la vie ainsi que des technologies de protection anti-rayonnement.
Un article de Sciences et Avenir, publié par rtflash.fr
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Auteur : Sciences et Avenir
Source : www.rtflash.fr
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