Cette actualité a été publiée le 17/11/2009 à 17h10 par Michel95.
Information recueillie par Michel95
it's now or never !
Il sera trop tard mais désolé : il ne faudra pas venir pleurer car on vous aura assez prévenu...
Pour Greenpeace, il est temps d'opérer un tournant dans le clanur agricole et de tendre vers une agriculture enfin durable économiquement, socialement et écologiquement.
De notre journaliste Olivier Landini
Alors que les représentants politiques et les experts sont réunis depuis hier à Rome en vue de définir les mesures qui permettront de faire face à la crise alimentaire que traverse la planète, Greenpeace estime qu'il est temps ou jamais de repenser entièrement notre modèle agricole.
S'appuyant sur un rapport des Nations unies élaboré par plus de 400 scientifiques indépendants (rapport IAASTD), l'ONG estime en effet que le modèle agricole sur lequel s'appuie l'Europe depuis maintenant 40ans n'a tout simplement pas d'avenir, et ce aussi bien sur les plans économique, social qu'écologique.
Selon Maurice Losch, chargé de la campagne OGM et agriculture pour Greenpeace-Luxembourg, l'agriculture a aujourd'hui deux grands défis à relever : la faim dans le monde, mais aussi le changement climatique.
Les gens ont faim et le climat change
Premier constat de l'ONG : l'agriculture industrielle, très dépendante d'engrais chimiques et ayant recours aux OGM, n'a pas réussi à vaincre la faim dans le monde.
Et à en croire le rapport intitulé L'Agriculture à la croisée des chemins que publie Greenpeace à l'occasion du sommet mondial qui se tient jusqu'à demain à Rome, ce ne sont toujours pas les grandes entreprises qui nourriraient «le monde», mais au contraire, les «petits agriculteurs» (qui n'arrivent pourtant plus à survivre économiquement).
Parallèlement, l'agriculture industrielle est directement responsable (utilisation intensive d'engrais chimiques) d'environ 14 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial.
Si on y ajoute les effets liés à la déforestation, à la production de fertilisants et aux transports (par exemple les exportations massives de matières fourragères vers l'UE), le clanur agricole représente aujourd'hui à lui tout seul 30% des gaz à effet de serre émis au niveau mondial.
Pour Greenpeace, il est temps d'opérer un tournant dans le clanur agricole et de tendre vers une agriculture durable, économiquement, socialement et écologiquement.
«L'agriculture durable est celle qui protège l'environnement, la biodiversité, la santé humaine, et en même temps donne aux consommateurs des aliments de qualité et en quantité suffisante», estimait hier Maurice Losch, lors de la présentation du rapport de Greenpeace qui a notamment été remis à Romain Schneider, ministre de l'Agriculture (qui s'est rendu en personne à Rome à l'occasion du sommet mondial).
«Ce n'est pas comme si c'était impossible», explique Maurice Losch : «La grande partie des agriculteurs travaillent aujourd'hui encore de manière durable.»
Greenpeace lance un appel aux «gouvernements du monde» et espère notamment que le gouvernement luxembourgeois sera à l'avenir dans toutes les conférences et négociations internationales, le porte-parole de ce modèle agricole durable.
Pour en savoir plus sur la situation planétaire
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