Cette actualité a été publiée le 27/01/2012 à 21h25 par Kannie.
Le tremblement de terre du 11 mars 2011 et son tsunami de dizaines de mètres de haut ont généré des millions de tonnes de déchets. Ces derniers émanent de la destruction de nombreux foyers ainsi que de l'effondrement de nombreuses infrastructures. Près d'un an après, la question de leur gestion reste posée.
L'enjeu du traitement de ces incroyables quantités de déchets est primordial à l'heure de la reconstruction. Comment retrouver un environnement « normal » alors que des volumes faramineux de matières hors d'état d'usage, encombre encore et toujours ?
Pourquoi le gouvernement japonais n'accélère pas les choses ?
Le ministre de l'Environnement nippon, Goshi Hosone, a récemment indiqué avoir pris « des dispositions supplémentaires, comme la construction de sites temporaires d'incinération » tout en précisant que cela ne suffirait pas.
Problématique, dans la province de Fukushima, « une bonne partie » – quelle proportion ? – de ces déchets est contaminée par des éléments radioactifs. Cela nourrit une inquiétude au sein des habitants de cette région qui craignent la dispersion de cette radioactivité lors du retraitement des déchets par incinération.
Le gouvernement assure pourtant prévoir l'installation de « filtres très fins destinés à capturer les particules radioactives »... Oui, mais est-ce suffisant ? Qui peut répondre précisément ?
Pour l'instant, on filtre les détritus « très méticuleusement ». Une partie d'entre eux est traitée, l'autre « stockée en attendant les résultats des tests de radioactivité ». On notera les précautions prises pour les déchets identifiés comme « sans risque », dont les opérations d'incinérations font tout de même l'objet de « mesures de radioactivité » dans « quatre directions différentes ».
Manifestement, la reconstruction, ce n'est pas pour demain...
Un article de jean b., publié par ressources-et-environnement.com
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Auteur : jean b.
Source : ressources-et-environnement.com
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