Cette actualité a été publiée le 15/03/2012 à 17h26 par pam.
Titre initial :
Philippe Cury: «Il faut revenir à une pêche artisanale plus lente»
DÉCRYPTAGE - Dans le cadre de la campagne de Humanité et biodiversité (ex Ligue ROC), qui va comparer les programmes des candidats à la présidentielle sur le thème de la biodiversité, «20 Minutes» revient sur les enjeux. Cette semaine, comment concilier pêche et préservation des écosystèmes...
On a sonné le glas du tarama: la surpêche serait responsable, selon de nombreuses études, de la disparition de l'esturgeon, mais aussi des requins, des tortues marines, et peut-être bientôt des saumons sauvages.
Pourtant, la pêche est une activité qui, si elle est pratiquée raisonnablement, peut se concilier avec la préservation des espèces. Philippe Cury, Directeur de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et expert en gestion écosystémique des ressources marines, nous explique comment.
Pêche et préservation de la biodiversité, est-ce forcément contradictoire?
Non, pas si on exploite les espèces et les stocks de façon raisonnable.
En Europe, et en France en particulier, les pêcheries sont très mal gérées, alors qu'il suffirait de s'adapter au taux de renouvellement de la ressource.
On peut restaurer la productivité des océans en pêchant moins, mais aussi en changeant les modes de pêche: ils sont aujourd'hui technologiquement trop puissants, on est devenus trop forts par rapport à la nature.
En 24h ou en un mois, on a pêché pour un an!
Il faut revenir à une pêche artisanale plus lente.
Comment concilier cette lenteur et les impératifs économiques pour les pêcheurs?
Cette phase de transition sera difficile pour les pêcheurs mais elle est indispensable pour reconstruire la productivité des milieux naturels.
Pour les aider, il faut mettre en place des subventions, mais ils ont tout à y gagner car s'il n'y a plus de poissons, il n'y aura plus de pêcheurs!
Par exemple, en Namibie, la surexploitation des sardines et anchois est allée tellement loin que l'écosystème s'est cassé la figure et produit maintenant 20 à 40 millions de tonnes de méduses.
La surpêche rend les écosystèmes improductifs.
Déjà à Sète, les bateaux partent à la casse car il n'y a plus de poissons.
(...)
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Un article de Audrey Chauvet, publié par 20 Minutes
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Auteur : Audrey Chauvet
Source : www.20minutes.fr
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