Cette actualité a été publiée le 09/02/2010 à 15h27 par Michel95.
Accusées de “ favoriser ” la pollution, les retenues d'eau qui alimentent les petits moulins sont menacées de destruction. Sans elles, il n'y a plus de moulins.
L'Association pour la sauvegarde des moulins à eau de Loir-et-Cher (ASME), réunie samedi à la mairie de Suèvres, a vivement manifesté son inquiétude devant les menaces de destruction des petites retenues d'eau qui alimentent les moulins.
Il s'agit généralement d'ouvrages modestes, vannes, déversoirs, biefs, installés sur la rivière et destinés à réguler le débit des eaux sur la roue.
Sans ces ouvrages hydrauliques, il n'y a plus de moulins !
Les pouvoirs publics envisagent, en effet, de les détruire parce qu'ils ralentissent l'écoulement des eaux.
Ces ouvrages constituent des seuils de rétention qui seraient responsables de l'eutrophisation (développement des algues) et de l'augmentation de la turbidité (manque de transparence).
Ils sont accusés de réduire les efforts faits en amont pour dépolluer les rivières comme la limitation des engrais et des pesticides, la réglementation des rejets industriels et l'installation de station d'épuration.
Les amis des moulins contestent vigoureusement ces accusations.
Claude Beauvais, des Moulins du Gué-du-Loir, près de Vendôme, explique : « En suprimant ces retenues d'eau, on ne s'attaque pas aux causes de la pollution.
Les moulins existent depuis plusieurs siècles et n'ont jamais constitué une barrière écologique.
Les anciens peuvent témoigner d'une eau limpide et de poissons nombreux nullement gênés par nos petits ouvrages qu'ils franchissent facilement ».
Jean-Pierre Rabier, au moulin de Montcellereux à Mer, ajoute : « La disparition de ces barrages aurait un impact négatif sur les zones humides et leur faune, sur l'aprovisionnement des nappes phréatiques, sur les berges et sur les bâtiments riverains qui pourraient se fissurer.
On pourrait aller vers le résultat inverse et un désastre environnemental ».
André Lacour, président de l'ASME, souhaite alerter les différentes autorités compétentes : l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema), l'Agence de bassin Loire-Bretagne, la DDEA et sa police de l'eau, les différentes commissions locales des eaux (Clé), France nature environnement (FNE).
Une lettre en ce sens au président du conseil général met en avant un argument supplémentaire : plusieurs moulins sont susceptibles d'être équipés de générateurs électriques et constituent un gisement d'énergie propre et renouvelable insuffisamment exploité encore.
Source : Bernard Fauquembergue - La Nouvelle Republique.fr
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Info recueillie par Michel95
Plus de retenues d'eau : bonjour les inondations !
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Pour en savoir plus sur la situation planétaire
Les 3 Amis fondateurs de l'Association (en 1999)
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J'aurais dit :
Initiative très dangereuse.
Les propriétaires de moulins à eau sont soumis à des règles très strictes quant à la gestion des eaux et ce n'est pas pour rien.
Initiative ridicule ! si l'eau est polluée c'est bien parce qu'en amont on y jette des produits polluant ! pauvre monde !