Droits de l'Homme et corruption en Birmanie: rapport accablant pour Total - Demain l'Homme

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Une ONG américaine accuse l'entreprise française d'être complice de la corruption et des violations des droits de l'homme perpétrées en Birmanie.

Encore une affaire qui entache la réputation de Total.

L'entreprise française, tout comme Chevron, serait liée au travail forcé et à la corruption du pouvoir et en Birmanie.

C'est en tout cas ce qu'affirme l'organisation de défense des droits de l'Homme et de l'environnement Earth Rights International.

"Pour la première fois, Earth Rights International révèle que le régime militaire cache plusieurs milliards de dollars de revenus issus du gaz naturel, dans des banques étrangères basées à Singapour", annonce l'ONG.

Cette information est révélée dans deux rapports: l'un consacré aux violations des droits humains et l'autre centré sur la "fausse bonne image de Total et Chevron concernant leurs activités birmanes" .

Après deux ans d'enquête dans "le couloir de Yadana" - la zone où Total développe depuis 1992 un projet de pipeline gazier dans le sud-est - l'ONG américaine accable un peu plus encore l'image déjà dégradée de la compagnie pétrolière française.

Plusieurs fois interrogée par les ONG sur ses activités dans un pays jugé autoritaire (notamment à cause du traitement imposé à l'opposante de Prix Nobel Aung San Suu Kyi), Total clame son respect de droits de l'Homme en Birmanie.

Sur un site Internet spécialement consacré à ses activités en Birmanie, la compagnie pétrolière met en avant sa responsabilité sociale concernant le droit du travail et l'environnement.

Une tentative, pour l'instant un peu vaine, destinée à redorer son image...

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