Cette actualité a été publiée le 15/02/2012 à 18h44 par Tanka.
Cinq associations écologistes ou végétariennes ont déposé un recours devant le Conseil d´État contre le dernier arrêté sur les cantines scolaires. La place de la viande est jugée trop importante par rapport à l´alternative des protéines végétales. Les associations soulèvent par ailleurs la possible influence des lobbys sur ce dossier.
« Sous couvert de santé publique, ces textes constituent une intox nutritionnelle, interdisent aux personnes qui refusent de manger de la viande, du poisson et/ou tout produit d´origine animale de bénéficier de repas alternatifs, pérennisent un modèle alimentaire basé sur l'hyper-consommation de produits d'origine animale ».
L´association L214, qui milite pour la protection animale et contre l´élevage intensif, ne mâche pas ses mots contre le dernier décret relatif aux cantines scolaires. Avec elle, l´Association végétarienne de France, One Voice, Ecologie sans frontière et la Société végane, ont déposé un recours contre le texte devant le Conseil d´Etat. Objectif : inscrire les plats végétariens au menu, du moins la possibilité d´en proposer en alternative à la viande ou au poisson.
L´arrêté précise que, sur 20 repas servis (généralement un mois de cantine scolaire), « il convient de servir :
- au moins 4 repas avec, en plat protidique, des viandes non hachées de boeuf, veau, agneau ou des abats de boucherie ;
- au moins 4 repas avec, en plat protidique, du poisson ou une préparation d´au moins 70 % de poisson et contenant au moins deux fois plus de protéines que de matières grasses ;
- au moins de 4 repas avec, en plat protidique, une préparation à base de viande, de poisson ou d´oeuf contenant moins de 70 % de ces produits ».
Le texte précise sa définition d´un plat protidique : « plat principal à base de viandes, poissons, oeufs, abats ou fromages ».
Le cabinet du ministre de l´agriculture se veut rassurant
Interrogé par Ouvertures, le cabinet du ministre de l´agriculture se veut rassurant : « Les menus de substitution pourront continuer d´exister si les villes respectent le décret. Il sera procédé à une analyse au cas par cas. En effet, le décret impose l´obligation de proposer 4 ou 5 plats à chaque déjeuner ou diner, dont nécessairement un plat principal comprenant une garniture, et un produit laitier. La notion de plat principal ne fait pas référence à des produits d´origine animale » (voir ci-dessous la réponse complète du ministère adressée à Ouvertures).
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Un article de Pryska Ducoeurjoly, publié par Ouvertures
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Auteur : Pryska Ducoeurjoly
Source : www.ouvertures.net
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