Cette actualité a été publiée le 11/02/2010 à 13h12 par Michel95.
Valérie et Tony Venel ont fait leur choix.
Ils seront Amapiens.
Entendez par là une conversion à une forme d'agriculture naturelle et de proximité, celle des AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne).
Longtemps horticulteur, Tony tente là, avec son épouse, une ultime expérience, avant de mettre la clef sous la porte.
Il s'explique : « C'est un système qui est né au Japon, dans les années 60.
Cinquante ans après, un Japonais sur trois est concerné.
En France, la chose s'est développée il y a tout juste 10 ans, en pleine épidémie de vache folle.
Il y avait 2 000 AMAP l'an dernier, avec une clientèle de jeunes couples (âge moyen 30 ans) ».
Objectif, 60 paniers minimum par semaine
Les Venel sont en pleine phase de recrutement de clients pour le prochain semestre (mai/octobre).
Semis et plantations seront effectués en fonction du nombre d'adeptes.
« Pour survivre, il nous faudrait 60 paniers par semaine.
Des paniers avec une dizaine de produits différents, en tenant compte de la saison et des aléas climatiques.
Il y aura des périodes maigres et des pics d'abondance.
Les légumes seront naturels (certifiés agriculture biologique ou pas), sans pesticides, sans herbicides et sans engrais chimiques de synthèse ».
La qualité sans gâchis
Le prix du panier (20 euros) est fixé de manière équitable, il permet au producteur de couvrir ses frais de production et de dégager un revenu décent, tout en étant abordable par le consommateur.
Un tel prix est rendu possible du fait de l'absence de gâchis au niveau des produits, de l'absence d'intermédiaires entre le producteur et les consommateurs, et d'un emballage minimum, voire absent.
Facilités de paiement
De son côté, le producteur recherche avant tout la satisfaction des consommateurs, en privilégiant les variétés végétales de terroir ou anciennes reconnues pour leur qualité gustative.
Afin de permettre la participation de tous à l'AMAP, et notamment des consommateurs à faible revenu, différentes possibilités de règlement existent, par exemple la mensualisation des encaissements des chèques ou la réduction du prix du panier en échange d'une aide (par exemple pour le désherbage ou la récolte en saison haute).
Valérie et Tony ont été parrainés dans leurs démarches par Jean-Louis Costa installé à Hyères, Denise et Daniel Vuillon (Les Olivades d'Ollioules) considérés tous deux comme les importateurs du système Amapien en France
Source : R. L. - Varmatin.com
Info recueillie par Michel95
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